Sans sualité

En lisant vos commentaires sur l’un de mes derniers billets, j’ai réalisé que bien au-delà d’une “simple” crise de la quarantaine ou d’un problème de mésestime de moi, revenait se jouer là d’une certaine manière une question identitaire.
Je vais d’ailleurs faire ici un léger aparté pour vous remercier de vos contributions qui bien souvent font naître en moi une réflexion ou me permettent d’en prolonger une, tout en explorant d’autres perspectives ou points particuliers.

Il y a quelques semaines de cela, j’ai participé à un atelier où à un moment donné, on nous a demandé de travailler tout en nous identifiant à un personnage que l’on nous avait attribué. A ma grande surprise, il m’a été demandé d’incarner une pole dancer.

Comme il y a bien longtemps que je n’ai plus peur du ridicule et que par ailleurs j’aime jouer, j’ai fait un show à l’aide d’une chaise (car il n’y avait pas de barre) ; ce qui n’a d’ailleurs pas manqué de surprendre et de faire rire les autres participants.
Si j’ai su sans problèmes jouer à être, je n’ai en revanche pas été capable de sentir ni même de comprendre comment être une pole dancer en dehors du fait de prendre des poses sexy et aguichantes.

Pendant la pause, je suis donc allée trouver l’animatrice pour lui expliquer mon blocage.
Elle m’a alors gentiment expliquée que lorsque l’on me voyait, on sentait immédiatement mon professionnalisme et une grande intelligence et que je n’avais donc pas besoin de jouer cette carte là. Qu’en revanche, je bloquais complètement ma sensualité et que c’était cette énergie là que je devais faire ressortir et apprendre à user.
Ses mots m’ont fait l’effet d’un choc car c’est quelque chose dont je n’avais jusqu’alors jamais pris conscience mais qui résonnait très fortement en moi.
Je me suis retrouvée il y a bien des années en arrière lorsque, relativement très jeune et évoluant dans un milieu professionnel principalement masculin, j’avais dû m’imposer et me faire respecter.
Remontait également à la surface le souvenir de ces quelques femmes que j’avais pu croiser au fil des ans et qui devaient leur position ou certains  avantages à une promotion canapé ou à un jeu de séduction un peu plus poussé que la normale.
Me revenait aussi le commentaire de mon dernier boss qui, massant les épaules d’une collègue tout en me regardant fixement s’interrogeait à voix haute et en souriant : “Je me demande bien pourquoi je ne serai pas capable de faire ça à Mia”.

J’ai réalisé que je m’étais figée dans une sorte de personnage qui faisait bien sûr partie de moi mais qui ne représentait qu’un moi incomplet.
J’ai compris l’importance de me réapproprier cet aspect là aussi, comme componente de cette féminité qu’H2O m’avait permis de reconnaître et libérer.

Je réalise aujourd’hui que ce n’est pas aussi simple que cela, et que mes saboteurs ne tardent guère à refaire leur apparition lorsque je parviens à avancer.
Sachant cela, je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre pour en venir à bout mais je me sens malgré tout apaisée.

Humeur : Lou Doillon – Hushaby

29 réflexions au sujet de « Sans sualité »

  1. Je crains parfois les « spécialistes », ceux qui jouent dans nos têtes. Ces questions auxquelles vous tentez de répondre ont néanmoins l’aventage d’éveiller ce qui dort peut-être en soi. Il faut aussi, je le pense, croire que la Vie offre des avertissements, des appels, des raisons de s’interroger, il faut être à l’écoute.

    Grand-Langue

    • En fait, il ne s’agissait pas ici de thérapeutes classiques mais plutôt de coachs qui nous poussaient à utiliser toute la « gamme de notre personnalité ». Je n’ai pu qu’aller dans le sens de cette démarche car, de manière instinctive, j’ai toujours adapté mon « type de management » à la personne que j’avais en face de moi et ai pu en apprécier les résultats au fil des ans.

      Je vous rejoins totalement quant à la nécessité d’être en permanence vigilante et à l’écoute de ce la vie place peut-être effectivement sur votre chemin.
      Alors que je pensais être capable d’utiliser toutes mes facettes, j’ai découvert que tel n’était pas le cas et qu’il y avait bien un aspect que j’avais réprimé et cela m’oblige bien évidemment à ouvrir une réflexion et même à vouloir modifier cet état de fait.

  2. « Apprendre à user de sa sensualité… » Bigre…Voilà qui fait peut-être pourquoi , quand on l’a comme composante de soi , on ne la montre, par peur que mal interprétée, car de user de sa sensualité à la promotion canapé, le quiproquo peut s’installer…

    Ce que je veux dire, c’est que ces mots étaient dans le cadre d’un atelier, où dans une situation de show,tu pouvais donner celle que tu étais dans un rôle attribué…

    Mais tu parle ensuite du domaine professionnel ,et on n’est plus du tout dans le même contexte, je crois…Peut-on vraiment se reprocher alors d’y mettre une armure ou un voile au choix ;-), sur ce qui est le plus intime de soi ?…

    • J’ai évolué dans des milieux et cercles professionnels très masculins et parfois très machistes, notamment en ce qui concerne mon dernier emploi en tant que salariée. Y faire ma place en tant que femme et en tant que professionnelle m’a obligée à devoir définir et poser peu à peu une ligne entre ce qui était acceptable (commentaires et allusions plus ou moins lourdes par exemple) et ce qui ne l’était pas.
      Je crois que pour ne pas rendre plus complexe encore cet « exercice » qui se joue parfois sur le fil du rasoir, j’ai supprimé de ma communication verbale et physique tout élément qui pouvait prêter à ambiguïté ou laisser penser que je laissais une porte ouverte.

      Pour toutes ces raisons, je ne regrette aucunement ces décisions aussi bien conscientes qu’inconscientes car elles étaient la résultante d’un contexte bien particulier.
      Il n’en demeure pas moins que ceci a clairement affecté et appauvri mon registre de communication et de relation avec les autres.
      C’est la raison pour laquelle je pense qu’il peut-être intéressant de réintroduire cette dimension, notamment parce que je serai désormais dans le cadre d’un contexte professionnel différent et que cette capacité à entrer en relation avec l’autre d’une autre manière pourra éventuellement un jour être un plus. :)

  3. Est-ce que tu aurais apprécié que ton boss te masse les épaules?
    Moi j’aurais pas aimé… Mais on avait peut-être pas le même boss… ;-)
    La sensualité n’a pas trop de place au boulot en ce qui me concerne… C’est préférable. La promotion canapé ça ne me fait pas envie du tout!

    • Absolument pas !!! Et mon boss le savait parfaitement. C’est la raison pour laquelle malgré son regard et son commentaire provocateurs, il n’a pas esquissé un geste envers moi.
      De fait mon boss était relativement jeune et qui plus est pas mal du tout physiquement mais comme toi, j’ai toujours estimé préférable de compartimenter ma vie privée et ma vie professionnelle.

      Aujourd’hui, je suis enfin à même de ne plus porter un jugement de valeur sur ces femmes qui ont recours à leurs charmes pour faire avancer leur carrière ou simplement maintenir leur poste. Je pense même pouvoir les comprendre.
      En revanche, je n’ai pas su faire évoluer mes propres valeurs.
      Le respect de moi-même continue à être essentiel et continue à être régi par toute une éthique et une morale qui ne m’autorisent pas la promotion canapé.

  4. Un boss qui masse les épaules, c’est assez surprenant ; ce n’est pas forcément sensuel, ça peut être une attitude paternaliste, mais je ne sais pas : je n’y étais pas.
    Pour sentir et comprendre comment être pole dancer, ou autre chose, il faut prendre des cours de théâtre. d:-)

    • Tu as peut-être raison. Ce geste a peut-être une autre dimension que celle que j’y ai vue même s’il me semble tout de même que le paternalisme aurait plus tendance à s’exprimer par un simple tapotement dans le dos ou même le fait d’appuyer ou apposer ses mains sur les épaules d’une salarié.
      Le fait de tripoter ou de masser me semble tout de même avoir une autre portée mais peut-être n’aurais-je pas donné à ce geste une connotation sexuelle si je n’avais pas perçu auparavant le jeu de séduction entre eux 2 et surtout peut-être le défi et la provocation que j’ai vus dans son regard et son sourire alors qu’il me regardait et s’adressait à moi tout en massant cette collègue assise en face de moi.

      De fait, je pense effectivement que des cours de théâtre permettent d’accéder et d’exprimer bien des facettes de soi mais je pense qu’il faut tout de même pouvoir trouver un bon professeur (comme cela semble être ton cas) et surtout je me demande combien de temps il me faudrait attendre avant de pouvoir tomber sur un personnage qui requiert d’exprimer précisément cette énergie là.

  5. Mis à part un problème évident de souplesse, je n’aurais absolument aucun mal pour interpréter le rôle de pole dancer. Parce que c’est justement dans ces jeux de rôle (ateliers, théâtre) que je me permets d’être ce que mes « éducateurs » condamnaient et que je m’interdis par principe. La séductrice se réveille. Il y a une différence entre celle qui est en démonstration et celle que je suis intimement.
    Dans mon job d’hôtesse du tourisme (pas de bar !) j’ai été victime de mes charmes naturels trop souvent. Aujourd’hui, j’en souris car certaines situations gênantes ne risqueraient pas de se reproduire. Non pas que j’ai perdu l’envie de séduction mais l’hypersensualité s’est comme mise en parenthèse le jour où mes hormones se sont endormies.
    Lors d’un entretien pour du travail, il y a le jeu de séduction qui opère. Tout ne repose pas uniquement sur un Cv. Il faut que le « courant » passe également. Je connais des personnes charismatiques qui savent « se vendre » et ont davantage de facilité pour se présenter en entretien de pré-embauche. Sans que cela s’apparente à de la « promotion canapé » ni ne dérive vers un comportement purement sexuel.

    • Après t’avoir lue et avoir vu des photos de toi, je n’ai aucun doute quant à ta capacité à faire jaillir de nouveau cette hypersensualité et qui plus est, rapidement.
      Tu as tout à fait raison d’élargir le champs de réflexion en parlant justement de séduction mais aussi de « courant » et même de charisme.
      J’ai de prime abord associé sensualité à sexualité (certainement aussi parce que quand je pense pole dancer, je pense sexe et non séduction et éveil des sens). Et je dois reconnaître que j’ai d’ailleurs toujours autant de difficulté à les dissocier. Or, ce sont 2 choses complémentaires mais différentes et le champs d’application de la sensualité est bien plus ample.
      Lorsque cette coach m’a parlé d’utiliser aussi cette énergie là lors des différents entretiens que j’ai menés, j’ai enfin compris qu’il ne s’agissait pas de prendre des poses lascives ou aguichantes mais je n’ai pour autant pas compris en quoi cela consistait réellement.
      Tu m’ouvres là une autre perspective et je t’en remercie.

    • Je souhaite effectivement pouvoir être capable d’introduire une autre dimension dans ma manière de communiquer avec les autres parce que cela peut parfois être utile de montrer aux autres que tu n’es pas qu’une pro ou une nana sympa (ou pas, c’est selon) mais aussi une femme.

      • Ce « quoi faire » est précisément l’objet de tout mon questionnement et comme tu l’auras compris, je ne dispose malheureusement pas encore de réponses même si vos commentaires ont élargi mon champs de réflexion.
        Je suis pour l’instant encore dans la confusion avec des idées qui surgissent parfois et des intuitions diffuses que je ne sais pas encore mettre en mots.
        Ce dont je suis curieusement certaine, c’est que lorsque j’aurais vraiment compris ce « quoi » ou ce « comment », tout sera complètement naturel car je ne serai précisément pas en train de jouer, je laisserai simplement s’exprimer quelque chose qui est en moi

  6. Bon ben je dois être la seule à avoir marqué un temps d’arrêt à l’évocation d’une pole dancer… Aujourd’hui je sais ce dont il s’agit ouf !
    Dans mon milieu pro je n’ai jamais eu besoin d’user de ma sensualité (y »a que des gonzesses) …..

    • Je suis heureuse d’avoir contribué à l’élargissement de ta culture ;D
      Ah je vois que comme moi tu as tendance à associer sexualité et sensualité mais comme je l’écrivais plus haut, ce sont 2 notions différentes.
      Dans ce que je perçois ou comprends intuitivement, c’est que l’utilisation de la sensualité ne se limite pas au sexe opposé et surtout n’a pas pour finalité de nous retrouver ensemble dans un lit (ou sur un canapé ;) ).
      Plus j’avance dans ma réflexion grâce à vos commentaires et plus je pense qu’en fait la sensualité c’est aussi ce qui nous permet d’être attirant aux yeux de l’autre. Attirant en ce sens que l’autre a envie de parler avec nous, de passer du temps avec nous, pas seulement parce qu’il nous trouve sympa ou intéressante mais parce qu’il y a ce petit quelque chose indéfinissable en nous qui fait que…
      Et lorsque je pense aux relations que tu lies avec tes copines, je me demande s’il n’y a pas là aussi une bonne dose de sensualité finalement

      • Mia tu as raison ! Je suis venue ici beaucoup trop vite un matin avant de partir au taf, et j’ai répondu rapidement pour faire de l’humour à deux balles.
        Bien sûr que je joue avec ma sensualité même quand je sors sur la marché acheter mes légumes. Evidemment qu’elle n’est pas dédiée uniquement au sexe opposé ! Elle ressemble au respect que l’on a pour ces autres à qui l’on veut montrer le côté le plus agréable de notre personne. Une énergie écris tu aussi, que parfois d’ailleurs on a pas le courage d’aller chercher parce que cet autre en face ne nous en donne pas suffisamment l’envie.

      • Heu… Vous ne confondez pas un peu la sensualité avec la gentillesse ?
        (La vraie gentillesse, pas la gentillesse mal connotée.)

      • Tes mots confirment cette intuition que j’ai tout en contribuant à cette confusion que je ressens tant me semble à la fois ample et indicible le champs de manifestation de la sensualité.
        C’est curieux, je n’aurais jamais pensé à l’associer avec le mot respect mais cela résonne en moi lorsque tu parles de cette non-envie que génère certaines personnes.

      • Cristophe, non je n’ai pas du tout l’impression que cela ait à voir avec la gentillesse même si celle-ci peut effectivement être attirante (en ce qui me concerne en tout cas).
        Je me trompe peut-être en liant les 2 mais par exemple, de manière générale j’ai tendance à toucher (physiquement) les gens lorsque je leur parle. Il me faut parfois me réfréner en pensant que certaines personnes ne vont pas du tout apprécier le fait que je leur touche la main ou le bras à un moment donné ou à un autre mais j’ai tendance à ne pas pouvoir contrôler ça. J’ai toutefois remarqué qu’il y a des gens que je ne touche absolument jamais. Et pourtant, je les apprécie profondément. Et parmi eux, il y a même une vraie gentille mais jamais je n’ai esquissé un mouvement tactile vers elle.

  7. J’ai tendance à me méfier de l’avis des experts (combien de fois me suis je retrouvé à arpenter de sinueux chemins….). Mais là, il semble que dans ton cas cela éveille de prise de conscience de toi-même. Alors remarque pertinent ou coincidence heureuse, cela ne change rien. Qu’est donc devenue ta sensualité ? Endormie ou emprisonnée comme tu sembles le dire ? Oubliée ? Éliminée ? … Qu’en pense H2O ? Qu’en dit cet acteur de ta vie si proche et ma foi si souvent pertinent ? Moi je suis curieux de savoir quels vont être tes prochains pas ? La reconquête de la sensualité perdue ? … Cette (re)découverte semble te passionner en tout cas :-)

    Coincoins conquérants

    • Je comprends ta réticence, d’autant que bon nombre d’experts ne sont pas bons mais là, je dois reconnaître que j’ai été profondément impressionnée par les compétences de ces 2 femmes (et dans certains domaines, je ne suis pas facilement impressionnable :D) ; C’est d’ailleurs parce qu’elles étaient particulièrement bonnes qu’elles ont su trouver les qualités et failles de chacun d’entre nous.
      Je ne crois pas que ma sensualité ait été totalement oubliée et encore moins éliminée (je n’en ai peut-être d’ailleurs jamais eue !) mais ce qui est certain c’est qu’elle a été totalement bannie de ma vie professionnelle.
      Quant à ma vie personnelle, je ne sais pas, le demander à H2O est effectivement une excellente idée (ça tombe bien, il rentre justement de voyage tout à l’heure). Comme ça, je dirais juste que mon énergie est certainement plus masculine que féminine et que je suis certainement plus sexuelle que sensuelle.

      Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre mais je compte effectivement poursuivre cet objectif car depuis toujours je n’ai de cesse de grandir et de m’affranchir de tout ce qui peut-être une restriction à ma liberté d’être et de vivre. :)

  8. j’ai toujours utilisé ma sensualité et mes charmes dans mon métier, mais les cachetons et les places dans les orchestres n’auraient pas été si fréquents si je n’avais pas été une bonne musicienne.

    • Ton métier est tellement lié aux sens qu’il me paraîtrait de fait totalement incroyable que tu n’aies pas recours à ta sensualité.

      Pour ce qui est du fait d’user de son charme, je crois que nous le faisons tous à un moment ou à un autre. J’y ai moi même eu recours avec certains journalistes ou même clients et fournisseurs. Comme le faisait remarquer Ksenia plus haut, un jeu de séduction est parfois nécessaire.
      C’est un plus qui vient alors s’ajouter à d’autres compétences.
      De fait, ce qui m’a vraiment dérangée au cours de ma vie professionnelle, ce sont ces quelques femmes qui s’étaient retrouvées à un poste alors qu’elles ne disposaient pas des compétences pour l’assumer. Cela a parfois de graves conséquences !
      NB: J’inclus dans cette catégorie certains hommes aussi qui ne devaient leur place que par « copinage » ou services rendus…

  9. Sensualité dans le domaine professionnel ????
    A part peut être pour exercer dans le registre de la comédie… Sinon, je ne vois pas ;-)

  10. tu vois, j’ai à présent 60 ans et après m’être pendant 45 ans excusée de vivre ….. j’ai découvert qu’il y a une vie après la barrière et qu’elle est hachement belle.
    Je n’aurais jamais imaginé que j’étais capable de parler en public, d’arrêter de penser que les autres sont mieux que moi, de dire oui je peux le faire et surtout de dire non. Et c’est juste d’avoir pris de l’âge et du recul qui m’a donné tout ça… alors que j’ai eu une vie sociale désastreuse par peur des autres et manque de confiance en moi, à présent je suis comme un poisson dans l’eau (ou presque ;) )

    bonne journée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Merci Annie de partager avec moi ton expérience.
      Cela me conforte dans l’idée que l’on peut sans cesse et à tout âge continuer à évoluer et à apprendre.
      Curieusement, cela me rassure aussi sur notre capacité à apprécier et nous réjouir de cela. J’aimerais tellement pouvoir vieillir gaiement et même émerveillée par la vie.
      Très bonne journée à toi aussi. La mienne commence bien :)

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