Pétage de plombs

Ecrit le samedi 26 mai dans le train

Nous nous sommes quittés sur le quai de la gare.
Peu avant que les portes du train ne se ferment H2O m’a dit qu’il se sentait triste et j’ai bien vu qu’il était effectivement sur le point de pleurer.
Une partie de moi s’en est émue. Mais une autre partie, qui occupait bien plus de place, était déjà elle même trop bouleversée, trop en colère pour laisser la tendresse surgir.

Tandis que je me dirige vers le nord, H2O va prendre un train dans la direction opposée pour rejoindre sa famille, cause de mon pétage de plombs.
Après ce long trajet dans un taxi trop longtemps attendu, j’aurais pu passer un peu de temps avec lui, prendre le temps d’au moins chercher un hôtel pour quand j’arriverais là-bas car j’avais accepté de renoncer à prendre le 1er vol de retour, mais je n’ai pensé à rien de cela dans ma hâte à partir. La raison n’avait plus sa place !

Je ne suis pourtant pas impulsive mais… lorsqu’H2O m’a annoncé, une fois arrivés dans cet aéroport au milieu de nulle part que finalement aucun membre de sa famille ne viendrait nous chercher parce qu’ils étaient tous trop occupés à des activités diverses (tourisme, piscine, ballade dans un parc… ) et qu’il nous faudrait prendre un taxi puis un train pour nous rendre dans le bled où ils avaient réservé un hôtel, j’ai craqué.

Je m’étais levée à l’aube ce matin alors que le seul moment où je peux un peu récupérer, c’est précisément en faisant de longues grasses matinées le week-end. J’avais passé 1h15 dans un car pour aller ensuite faire plus de 1000 kms dans un avion merdique. J’avais renoncé à organiser une fête pour mon anniversaire avec mes amis parce que ses parents et frère et sœurs avaient justement choisi cette date pour organiser la 11ème édition de leur familie WE.
Et finalement j’avais fait l’effort de me rendre à ce rassemblement, plus synonyme d’ennui que de réjouissances pour moi et ce, alors même que mon planning frôle le délire et que ma présence sur BCN est plus nécessaire que jamais.
Alors, découvrir soudain qu’eux qui se réjouissent tant de nous voir n’avaient pas été capables d’adapter un peu leur planning pour faire quelques kms et venir nous chercher… !!!

J’ai senti monter en moi une rage que j’ai décidé de ne pas réfréner.
Ce n’était pas grand chose mais c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase bien rempli depuis des années et que je n’avais jamais pu totalement vider.
Ce n’était là qu’une nouvelle manifestation de leur égoïsme extrême mais soudain je l’interprétais comme du mépris, aussi inconscient soit-il.
Tout ce que je n’étais pas parvenue à digérer depuis des années ressortait : les autres familie we, certains Noëls, le voyage de ses parents à Aruba 2 mois auparavant alors que cela faisait des années que je m’entendais dire que le we familial ne pouvait être organisé en Espagne parce que son père ne pouvait plus prendre l’avion car il souffrait trop de sa hanche et bien sûr… notre mariage.

H2O a dit qu’il comprenait ma colère et, pour la 1ère fois, a même admis que « leur comportement n’était pas bien » mais rien ne pouvait calmer le déferlement émotionnel qui s’emparait de moi.
Je lui ai reproché de ne pas m’avoir informée de tout cela auparavant, alors que nous étions encore à BCN parce que cela m’aurait permis de me préparer à cette situation ou de décider en toute connaissance de cause, de monter ou non dans cet avion.
Ce faisant, je n’ai pas été très juste car je sais la responsabilité que je porte dans le silence d’H2O.
Je sais qu’il se tait ou évite le sujet du WE familial à cause des discussions que cela provoque justement entre nous ou plus exactement de mon quasi monologue qui pourrait se résumer à des critiques ou des plaintes que je ne peux m’empêcher d’énoncer parce que je ne suis pas capable de supporter que notre réalité, nos besoins ou désirs ne soient jamais pris en compte.
Je comprends que cela lui soit pénible.
Je suis consciente qu’il me faut travailler cela, pour lui mais aussi pour moi, pour cesser de souffrir de cet état de fait.
Je sais cela mais je sais aussi qu’il est important pour H2O de comprendre qu’il peut dire « non » à sa famille sans que celle-ci ne cesse de l’aimer car je suis capable de sentir leur amour, pour lui comme pour moi.
J’aimerais qu’il comprenne enfin que fuir le problème ne le résoud pas, bien au contraire.
Oui, j’aimerais qu’il comprenne tout ça mais est-ce pour cela qu’à mon tour, j’ai fini par prendre la fuite ?

Humeur : Emilie Simon – Désert

20 réflexions au sujet de « Pétage de plombs »

  1. J’arrive avec mes gros sabots, étranger à l’histoire de ton couple, mais je vais quand même écrire ce qui m’a interpellé.
    Je ne comprends pas qu’on sacrifie un plaisir pour suivre l’autre, aussi aimé(e) soit-il, dans quelque chose d’ennuyeux. Je veux bien qu’on fasse des concessions mais celle que tu as faite me semble bien trop lourde.
    Peut-être devrais-tu apprendre à dire « non » ?

    • Tu as bien fait d’arriver avec tes gros sabots, tout d’abord parce que cela m’a permis de rire dans la mesure où certaines personnes m’ont reproché dans le passé de ne pas savoir dire autre chose que « non » et ensuite parce que tu as raison : dans ce contexte particulier, il m’est extrêmement difficile de dire « non ».
      Cela est dû au fait que malgré ce « défaut » (à mes yeux) qui est le leur, je les aime tous beaucoup car ce sont aussi des gens intelligents, très drôles, chaleureux et qui, je le sais, nous aiment profondément même si leur conception de la famille et du partage est fort différente de la mienne.
      Pour toutes ces qualités qu’ils possèdent, j’éprouve donc beaucoup de plaisir à les voir, d’autant qu’en dehors de ce familie we (et d’un Noël, 1 année sur 2), je n’ai pas d’autre occasion de le faire, exceptés lorsque certains d’entre eux décident de venir passer un we à Barcelone.
      Ce qui me dérange profondément en revanche, ce sont les modalités de notre rencontre car outre l’aspect non consultatif en ce qui nous concerne, cela représente un investissement temps et argent important en ce qui nous concerne ainsi que des phases d’ennui pour moi du fait des activités et de l’organisation même du we. Et comme ils refusent de les changer (ou très peu) car tout le monde en dehors de moi y trouve son compte, je suis confrontée au fait d’accepter cette rencontre telle qu’elle est ou de cesser d’avoir des contacts avec la famille d’H2O !
      Un choix cornélien en quelque sorte qui suppose dans chaque cas un sacrifice.
      Ce serait tellement plus facile si je ne les appréciais pas autant !

    • Je ne suis pas certaine qu’eux l’auront trouvée compréhensible mais cela aura finalement obligé H2O à dire les choses (car jusqu’à maintenant, j’étais la seule à les exprimer). Ceci dit, je ne sais pas encore si cela aura des effets tant sur eux que sur lui. J’espère que oui. Je sais juste qu’ils se sont sentis désolés mais…
      Merci en tout cas de ton soutien.

  2. Ca n’est jamais très confortable la colère, même quand elle est justifiée. Mais c’est une émotion salutaire pourtant et on a tort souvent de réprimer son expression.
    C’est ce que tu lui dis, il me semble, c’est ce que tu fais aussi. Tu lui dis non, mais tu ne cesses pas de l’aimer. C’est sans pour ça qu’il est bouleversé, parce que tu fais ce qu’il n’arrive pas à faire.

    • Je déteste effectivement la colère car je ressens les effets négatifs qu’elle peut avoir sur moi. D’autant que même exprimée (chose que j’ai appris à faire au fil des ans), j’ai l’impression de ne jamais en être totalement libérée. C’est comme si malgré tous les mots et même parfois les larmes, ce sentiment violent laissait en toi une marque, une cicatrice.
      C’est sans doute la raison pour laquelle j’essaie au maximum de dire les choses en son temps pour ne pas les laisser grandir (et s’envenimer) mais, comme tu le sais sans doute, il ne suffit pas de dire, il faut aussi être écoutée.
      En général, j’essaie aussi de ne pas trop fonctionner sur mon égo et il me résulte donc « facile » d’accepter des fonctionnements et des points de vue différents du mien mais, je suppose qu’il y a des fois (et des contextes) ou je suis plus vulnérable et où mon égo s’exprime à voix tonitruante ;)
      Tu sais vraiment lire entre les lignes car malgré toute la colère qui m’animait j’ai pu faire et exprimer certaines distinctions. Je lui ai ainsi dit que je l’aimais mais que je n’étais plus en mesure de supporter cette situation.

      Je n’avais pas songé à la raison de son bouleversement (trop centrée sur moi!) mais tu as peut-être raison.

  3. Depuis qu’on se connait, j’ai toujours dit à Loup que jamais ma famille (enfin, le peu qu’il en reste) ne devait devenir une obligation. Il vient, il ne vient pas, il décide au dernier moment, il fait comme il veut !!
    De son côté il n’a pas de famille, la question ne se pose même pas, mais je sais qu’il ferait de même.
    J’aime être avec Loup, mais je n’aime pas être avec Loup lorsque Loup n’es pas bien ! CQFD
    Donc, voilà, moi aussi je chausse mes sabots.
    H2O ce n’est pas sa famille. c’est juste H2O. Je ne vois pas en quoi ne pas le suivre pour ses fêtes de familles qui te barbent depuis des lustres, tu ne t’en caches pas, serait un manque d’amour ou de respect;
    Aussi, je te conseillerai d’être claire avec toi, puis, avec lui (ce qui se fait dans cet ordre et non dans l’autre) en décidant que ta vie passait avant les petites organisations merdeuses et futiles de sa grande famille frivole et mal organisée.
    Voilà, je co-pète les plombs avec toi parce que c’est typiquement le genre de situation qui a le don de me foutre en l’air et je m’imagine dans la même situation que toi, je n’aurais pas été cool ! pas cool du tout !!!
    ZEEEEEENNNNNNN !!!!!!!

    • Sachant que je me trouve en Hollande, actuellement, les sabots sont de mise :D
      Je suis désormais zen (ou presque !) et je te rejoins sur la nécessité d’être claire avec soi-même pour pouvoir l’être avec les autres.
      Comme je l’écrivais plus haut dans ma réponse à Cristophe, ma difficulté à avoir une ligne d’action claire et définie tient au fait que j’apprécie vraiment la famille d’H2O car même si je n’en parle pas ici dans la mesure où mes rares billets sur eux étaient défoulatoirs, ils ont aussi de réelles qualités et sont pour la plupart très attachants.
      Ainsi, je peux dire sans aucun guillemet ni restriction que j’adore la mère d’h2o (même si notre communication verbale est très limitée pour des problèmes linguistiques) et l’une de ses soeurs ainsi que son mari. Et à l’exception de son frère et de sa femme pour qui je ressens une certaine indifférence, j’aime beaucoup, sa soeur ainée, son mari et son père, même si ces 2 derniers peuvent parfois être source de profondes irritations !
      Tous les moments que nous passons ensemble ne sont donc pas synonymes d’ennui ou de prise de tête, loin s’en faut sinon il m’aurait été effectivement facile de dire « sans moi ».

      Les choses me sont difficiles parce que je ne veux pas couper tout lien avec eux Or, ne pas assister à ces rares rencontres familiales reviendrait à cela parce que d’un point de vue logistique et financier il ne nous serait pas non plus possible d’aller voir ne serait-ce que ceux d’entre eux que j’apprécie le plus chaque année.
      Je crois que c’est la raison pour laquelle en général, je parviens à me raisonner et à accepter de faire cet effort/sacrifice en pensant notamment que ce n’est qu’une ou 2 fois par an, que ses parents sont âgés et que bientôt peut-être, je n’aurai même plus la possibilité de les voir…

      Ceci dit, force m’est de constater aussi que lorsque trop de « facteurs déplaisants » se combinent alors le fragile édifice du raisonnement explose… et je pète les plombs !
      Je trouve cela d’autant plus regrettable finalement que les choses pourraient être totalement différentes (notamment au niveau de mon vécu des choses) s’ils étaient capables de faire preuve d’un peu plus de flexibilité et de sacrifier à leur tour un peu de leur commodité pour prendre en compte au moins un peu la nôtre.
      Ma parole n’a jamais été entendue mais je peux d’une certaine manière le comprendre. Je suis le « côté froid » (équivalent de notre pièce rapportée) de la famille et, qui plus est, comme je n’ai pas été classifiée comme « cool » de manière générale, il est facile d’ignorer mes remarques.
      Reste à savoir si celle d’H2O aura par contraste beaucoup plus d’effet. Je l’espère.
      Merci de co-péter les plombs avec moi ;) même s’il est préférable que tu te ménages :)

  4. bon, ben les petages de plomb ont l’avantage d’être clairs. A l’instar de Pakita, je co-pète les plombs aussi, il y a de quoi.
    Et bien sur, comme H2O comprend, y’a que ça qui compte.

    • Merci de ta solidarité. D’une certaine manière, cela a quelque chose de rassurant de penser que ce pétage de plomb n’était pas (totalement?) irrationnel.
      Je ne suis pas certaine que les pétages de plomb soient toujours clairs mais effectivement le mien l’a été, sans doute parce que tout ce que j’ai dit l’avait déjà été maintes fois répété ;D
      Oui, j’ai été heureuse qu’il le comprenne et surtout que cela l’ait enfin poussé à agir, ne serait-ce que pour expliquer la raison de mon absence.
      Je n’ai pas poussé mon « interrogatoire » mais finalement je crois que je devrais le faire pour comprendre ce qu’il est parvenu à exprimer et comment il l’a fait car c’est souvent dans les détails que l’on sait quels effets cela pourra produire, sur lui, comme sur eux.

  5. Je co-clashe ;-)
    Tout d’abord parce que je fonctionne comme toi, ce n’est pas la première fois que je le constate.
    Ensuite parce que j’ai supporté longtemps ce genre de situation, en la bouclant. Ce qui entraine une somatisation chez moi. Le corps s’exprimant…. sauf qu’il le fait à mon encontre, donc je morfle doublement. Moralement et physiquement. Le « non » et « stop » se sont donc imposés au fil des années de soumission/concessions.
    En même temps, je peux comprendre que la position « entre deux chaises » n’est guère confortable à H2O. Pas facile d’être écartelé entre l’affection familiale et l’amour entre vous. Il se retrouve au pied du mur auquel tu es forcément, par effet rebond, conforntée également.
    Je suis assez d’accord avec l’analyse de S. L’affect l’empêche de trancher parce qu’il veut rester « aimable » avec chaque partie. De quoi le rendre malheureux quand il constate que c’est toi, par ta rebellion soudaine, qui mets en évidence sa défaillance.
    Pour ma part, j’ai choisi la libre expression de mes pensées et choix. Bannissant la diplomatie maladroite, les non-dits qui finissent par être dévoilés en état d’urgence…. parce qu’il n’y a plus la possibilité de faire autrement.
    Parce que l’autruche finit par sortir la tête du sable pour pouvoir respirer et donc vivre.
    J’espère que tout finira par s’apaiser. L’abcès est crevé.

    • Ce fonctionnement similaire serait-il à l’origine d’autres coïncidences ? ;D

      Tu sais, c’est curieux car en te lisant, je me suis dit que j’avais peut-être justement, pour partie, un peu fait le chemin inverse du tien. J’ai longtemps su dire non, longtemps été trop franche aussi, trop directe, dans ma vie personnelle en tout cas.
      Bien sûr, je le suis encore aujourd’hui mais c’est comme si tous mes efforts pour être un peu plus diplomatique, pour ne pas blesser les gens que j’aime ou le moins possible me poussaient précisément à un demi-silence et à une acceptation qui me semble pourtant aussi être parfois une avancée…

      Je ne suis malheureusement pas capable de dire si les choses sont définitivement apaisées car, même si je me sens parfaitement bien aujourd’hui, je sais pour autant que l’abcès n’est pas totalement crevé.
      En effet, ce n’est pas la 1ère fois que j’exprime les choses. Il y a des années, cela s’était d’ailleurs fait un peu durement mais… c’est comme s’ils n’étaient pas capables de totalement intégrer notre « réalité » ou de comprendre ma différence de conception et de fonctionnement.
      Ceci dit, si ce thème demeure aussi sensible pour moi, c’est certainement dû au fait que je ne leur ai jamais expliqué à quel point j’avais vécu un peu comme un cauchemar leur version de notre mariage !

      Le point positif, c’est qu’H2O ait pu à son tour exprimer des choses, même si c’était indirectement. A certains moments, il a tout de même usé le pronom « nous » et il semble même que Nikkie et son mari aient parfaitement compris ma position :)
      J’attends de voir ce que donnera notre prochaine rencontre l’année prochaine.

    • Oui… décidément…
      Prolonger la discussion et même la maintenir tant que des mots ou des émotions et sentiments auront encore besoin d’être dits me semble être la meilleure des voies, même si cela suppose d’emprunter parfois des chemins un peu tortueux… C’est comme cela que l’on avance, non? ;)

    • Merci bcp de te préoccuper pour moi.
      De fait, disjoncteur trouvé puis égaré mais pour une autre raison que j’espère pouvoir expliquer prochainement ici, lorsque j’aurais enfin retrouvé une connexion internet… Cela devrait être en fin de semaine prochaine !!!
      A part ça euh… je vais… je ne sais plus trop comment… bien, je suppose au regard des circonstances ;)

  6. Je viens aux nouvelles, un peu inquiète.
    Toujours un problème de conexion ? j’espère que ce n’est que ça !
    Prends soin de toi quand même !!

  7. J’attends, comme d’autres, de plus amples nouvelles. Cette histoire de « cartons » m’ayant intriguée. Ta dernière phrase postée ici, en réponse au commentaire de S., me laisse songeuse.

  8. Merci à tous pour vos messages, ici et en privé.
    Je ne les ai découverts que ce soir car jusqu’alors j’étais déconnectée du monde au sens physique du terme (en plus d’être complètement monopolisée par divers problèmes) mais je tiens à vous dire qu’ils m’ont beaucoup touchée.
    Pour répondre au moins à l’une de vos interrogations, je vais publier sans plus attendre un billet commencé il y a plusieurs semaines de cela et toujours inachevé, faute de temps.
    Et à part ça, et bien, j’éprouve toujours une grande difficulté à répondre sur mon état tant je suis passée ces derniers temps par des états émotionnels très divers. Même si cela semble très dramatique alors que la situation ne l’est pas du tout, d’un point de vue émotionnel, je crois que je suis en phase d’acceptation de de distanciation. J’ai retrouvé mon sens de l’humour et même mon sourire mais je me sens encore tendue et épuisée.
    Bon, allez, foin de suspense ! Je m’en vais publier mon billet inachevé.
    Pleins de baisers à vous tous et merci encore pour vos mots.

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